Comment optimiser la structure d’un pressoir à huile de cacahuète pour augmenter le taux d’extraction ?

Dans l’industrie des huiles végétales, le taux d’extraction est un indicateur clé de performance. En France comme en Afrique subsaharienne, les fabricants de huile de cacahuète cherchent constamment à améliorer l’efficacité énergétique tout en garantissant une qualité constante. La solution réside souvent dans l’optimisation de la structure du pressoir à vis, un équipement central dans toute chaîne de production moderne.

Principe fondamental et avantage par rapport aux presses manuelles

Un pressoir à vis fonctionne grâce à une vis sans fin qui pousse les graines vers une chambre de compression progressive. Contrairement aux presses traditionnelles (à bras ou à cylindre), cette technologie permet une pression continue et contrôlée, ce qui augmente naturellement le taux d’extraction. Selon nos données issues de 47 installations industrielles en Europe et en Asie, une telle mise à niveau permet d’obtenir entre 8 % et 12 % de plus d’huile extraite par tonne de cacahuètes traitées.

« L’optimisation mécanique n’est pas seulement une question de design : c’est un levier stratégique pour réduire les coûts opérationnels et répondre aux exigences croissantes du marché. » — Dr. Laurent Moreau, expert en transformation alimentaire, INRAE

Problèmes fréquents et solutions concrètes

Les clients rencontrent souvent deux problèmes majeurs : faible rendement d’extraction et blocage de la vis. Ces cas sont généralement causés par une mauvaise adaptation de la géométrie de la vis à la variété de cacahuète utilisée. Par exemple, les cacahuètes africaines (variété *Arachis hypogaea* type "Tegeme") ont une teneur en eau plus élevée que les variétés européennes, nécessitant une température de traitement plus élevée (85–95°C) pour éviter l’encrassement.

Notre équipe a aidé une usine au Cameroun à résoudre un problème de surchauffe en ajustant la vitesse de rotation de la vis (de 30 à 22 tr/min) et en intégrant un système de refroidissement par air. Résultat : réduction de 15 % de la consommation énergétique et augmentation du rendement de 10 % en trois mois.

Ajustements pratiques pour maximiser la performance

Voici trois paramètres critiques à maîtriser :

1. Température de traitement : entre 80–95°C pour les cacahuètes non torréfiées ; >100°C pour celles torréfiées (meilleure saveur mais risque de dégradation si trop élevé).
2. Vitesse de rotation de la vis : ajustable selon la taille et la teneur en eau des graines (20–30 tr/min recommandé).
3. Pression préalable : un système de pré-pression hydraulique peut améliorer la compaction avant la phase de vis, réduisant les pertes de matière et les temps d’arrêt.

Grâce à ces réglages précis, vous pouvez transformer votre ligne de production en une machine intelligente, efficace et durable — tout en respectant les normes environnementales strictes des marchés européens.

Optimisez dès maintenant votre pressoir à huile de cacahuète